Table à l'italienne
Les tables dites « à l'Italienne » comportent deux allonges aux extrémités, dissimulées sous le dessus mobile et de même épaisseur. Au centre, entre les allonges, un panneau ou un châssis fixé sur les ceintures forme le remplissage et sert de point d'appui aux coulisses quand les allonges sont développées.
L'inclinaison donnée aux coulisses à l'intérieur de la ceinture étant parallèle à la diagonale du chant de l'allonge, leur extrémité est dressée pour recevoir les allonges sur un plan parallèle au dessus. Par voie de conséquence, en dégageant les allonges elles s'élèvent progressivement pour atteindre en fin de course le niveau du dessus. Les coulisses sont guidées par les entailles dans la ceinture et les tourillons (G) posés sous le châssis fixe.
Maintenu dans sa position par deux clés de 8 ou 10 cm de largeur passant librement dans les mortaises du châssis fixe, le dessus sélève avec les clés, en même temps que les allonges, et retombe pour retrouver sa position initiale lorsque lallonge complètement dégagée se situe à son niveau.
Deux tourillons placés sous les coulisses viennent buter dans la ceinture pour arrêter le développement de l'allonge. La largeur des allonges n'est pas limitée mais se trouve rarement supérieure à 0~60 m.
Pour être vissée solidement, la partie fixe entre les allonges n'est jamais inférieure à10 cm, dans ce cas c'est une simple traverse emboîtée.
La largeur des coulisses varie entre 50 et 60 mm et leur épaisseur de 23 à 28 mm. sous les emboîtures, les deux cuvettes exécutées à la toupie permettent dengager les doigts pour développer les allonges. A ces dispositions on peut ajouter une traverse médiane assemblée dans les ceintures, qui sert à guider les coulisses latéralement et en hauteur.
TABLE A L' ITALIENNE
(suite)
On peut dissimuler les allonges d'une table à l'Italienne en donnant au-dessus une courbe en plan qui se poursuit sur les allonges ouvertes, dont la surface s'inscrit entre les emboîtures en saillie sous le dessus et le châssis fixe.
Le principe de coulissage est en tous points semblable au précédent, mais les coulisses un peu plus larges doivent comporter, sans les affaiblir, une entaille dans laquelle s'engage la partie saillante de l'emboîture du dessus, quand l'allonge est développée.
Il est nécessaire de soulever le dessus de la hauteur des emboîtures pour manoeuvrer les allonges bloquées, soit entre les emboîtures, soit dans l'entaille des coulisses.
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