QUINCAILLERIE
Les recherches effectuées dans tous les domaines pour augmenter la productivité, ont donné naissance à des solutions intéressantes. Celles qui s'appliquent aux ferrures destinées aux meubles de série, révèlent les préoccupations des fabricants soucieux de réduire le temps d'ajustage et de pose, comme le témoignent les fiches et les paumelles ci-contre.
Les fiches (fig. l) s'appliquent essentiellement au ferrage des portes à recouvrement sur le bâti. Vissées sans être entaillées, les deux pièces qui composent la ferrure masquent réciproquement leurs points de fixation. Réversible, la même fiche peut être utilisée à gauche ou à droite non seulement en raison de la mobilité de son axe, mais en fonction de la disposition qui lui a été donnée à l'origine.
La figure 2 représente une fiche qui comporte une branche entaillée à fleur de la face intérieure de la porte. Les propriétés d'interchangeabilité sont identiques aux premières. Elles sont exécutées en Duralumin A.G.l. ou en laiton.
Les paumelles F.A.M, se composent d'un fût et de branches constituées par une portion de cercle de plus de 180°. Elles se posent au vilebrequin au moyen d'une mèche pourvue d'un appareil de butée pour le réglage en profondeur. Ces paumelles qui existent également en lames renvoyées, se font en acier et en laiton.
Les charnières couramment employées et décrites (page charnières) apparaissent sur la face extérieure du meuble quand la porte est fermée. Elles peuvent être remplacées par des charnières invisibles lorsque les portes sont à fleur du bâti. Le bon fonctionnement de ces ferrures délicates est subordonné à la précision relative à leur mise en place.
QUINCAILLERIE
FERRURES DE ROTATION
Les ferrures de rotation représentées ci-contre donne une preuve de l'effort accompli dans la recherche des solutions permettant aux fabricants de meubles de disposer d'un choix de ferrures assez étendu pour réaliser le fonctionnement des parties mobiles quelles que soient les difficultés qu'elles représentent.
Comme dans toutes les industries, l'évolution de l'ameublement a posé un certain nombre de problèmes et notamment en ce qui concerne la quincaillerie, fort heureusement les recherches et les progrès réalisés en ce domaine se sont montrés fructueux.
En effet, beaucoup de ferrures traditionnelles, qui restent valables, ne peuvent pas toujours s'adapter aux meubles de conception nouvelle destinés à être traités industriellement; c'est grâce aux réalisations obtenues au cours de ces dernières années que l'on trouve les pièces de quincaillerie permettant pratiquement de résoudre tous les problèmes de fonctionnement.
Certes les quelques exemples énumérés ici ne donnent qu'un aperçu de l'importante variété des modèles conçus en vue d'applications diverses.
Dans le premier exemple, la charnière invisible s'applique aussi bien à un ensemble verni qu'à des éléments de cuisine ; la porte se situe en applique et dissimule complètement le bâti de façade; l'entaille exécutée pour le logement d'une partie de la ferrure peut être réalisée mécaniquement.
La figure 2 est une charnière à entailler dont les deux branches sont coudées à angle droit pour obtenir le fonctionnement d'une porte s'ouvrant à gauche ou à droite et comme dans le premier cas en applique sur la façade du meuble.
La figure 3 représente le même type de charnière que la précédente, elle est vissée sur un côté intermédiaire et comporte deux branches mobiles coudées permettant d'assurer le mouvement de rotation à deux portes avec joint vif sur la façade.
Les parties mobiles fonctionnant par rotation ou par coulissage sont généralement pourvues d'un système de fermeture adapté aux fonctions du meuble.
Les va-et-vient ou loqueteaux se font en plusieurs dimensions, la gâche est fixée sur la porte et le loqueteau sur le bâti. Il existe des modèles de loqueteaux magnétiques qui attirent la porte et la maintiennent fermée automatiquement.
Quel que soit le modèle, le va-et-vient est un organe de liaison qui ne peut en aucun cas être confondu avec la serrure. Il existe une grande variété de serrures dans chaque catégorie, soit par la dimension, soit par la disposition du mécanisme.
Quatre grandes catégories sont utilisées pour les portes :
- La serrure à entailler,
- La serrure encloisonnée,
- La serrure à larder,
- La serrure haut-et-bas ou à bascule.
Appelée à être utilisée sur les petites portes ou les abattants, la serrure à entailler a l'inconvénient de rompre l'équilibre du montant ou du panneau contre-plaqué par l'entaille nécessaire au logement du mécanisme.
La serrure encloisonnée n'a pas cet inconvénient, le mécanisme est enfermé dans une boîte métallique vissée sans entaille sur la face intérieure de la porte. Si la saillie de la serrure encloisonnée à l'intérieur du meuble, constitue une gêne quelconque, l'emploi de la serrure à larder se justifie en ne laissant apparaître que la têtière à fleur du chant de la porte.
La mortaise, facile à exécuter dans l'épaisseur du bois, ne modifie pas l'équilibre des deux faces, et le mécanisme peut prendre sa place lorsqu'on a dévissé la broche utilisée pour le guidage de la clé.
On les désigne par serrures haut et bas ou à bascule quand elles ont la hauteur des portes. Il est d'usage de les employer lorsque le meuble est à deux vantaux quelle que soit sa hauteur. Le mécanisme est encloisonné ou à entailler.
Les serrures des tiroirs peuvent être entaillées, encloisonnées ou lardées.
La serrure auberonniére est utilisée pour les coffrets, dessus ouvrant, etc... et la serrure de classeur, pour les rideaux.
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