Fiches
Le ferrage des portes par fiches à larder est plus particulièrement réservé aux meubles anciens ou régionaux. Ces ferrures sont utilisées non seulement en fonction de la forme, de l'importance ou du poids des portes, mais dans le but d'être associées au caractère décoratif du meuble et de participer à son ornementation, lorsque les portes sont à battement d'une partie ou de toute leur épaisseur sur le bâti de façade.
On distingue les fiches à lacets (fig. l) et les fiches à larder (fig. 2). Les premières sont formées d'un cylindre se terminant aux deux extrémités par des éléments tournés.
Elles sont reliées, au montant du bâti, par des tiges boulonnées et rattachées à la porte au moyen des deux branches mortaisées et vissées. Les mortaises qui reçoivent les branches sont faites dans le prolongement de la feuillure de la porte qui recouvre le bâti sur tout le pourtour.([ faut souligner que cette ferrure plus ou moins allongée et d'assez fort diamètre, égale parfois la hauteur de la porte.
Les fiches à larder (fig. 2) sont différentes des précédentes. Elles sont plus petites et peuvent se séparer en deux parties. Chacune d'elles comporte un fût et une branche réunis par l'axe autour duquel elle tourne. L'axe fait partie de la demi-fiche inférieure, dont la branche est mortaisée et vissée invariablement dans le montant d'encadrement, tandis que la partie supérieure est fixée dans la porte.
Par ce procédé de ferrage, le montage ou le démontage des portes se trouve simplifié, en ce sens qu'il devient inutile de dévisser les branches des fiches pour dégager la porte du bâti.
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