Assemblages
La position des pièces dans un ouvrage détermine la nature de l'assemblage à employer.S'il s'agit d'un bâti, les pièces qui le composent sont réunies le plus souvent par des tenons et des mortaises.
Le tenon ordinaire a deux arasements et son épaisseur est égale en principe au tiers de l'épaisseur du bois employé. Si le montant qui reçoit la mortaise est plus épais que la traverse, l'assemblage peut être renforcé, en augmentant la joue extérieure de la mortaise et l'épaisseur du tenon; dans ce cas le tenon est « déporté ». Pour masquer l'assemblage exécuté à l'extrémité d'un bâti on utilise un « épaulement » variant entre 8 et 15 mm de largeur.
Le double tenon utilisé pour assembler les traverses de forte épaisseur, s'applique aux traverses larges et relativement minces. Quelle que soit la position de la traverse, la longueur des mortaises est toujours parallèle à la direction des fibres, et l'épaisseur de la joue extérieure dans les travaux courants est rarement inférieure à 8 mm.
Le tenon bâtard est employé pour assembler à fleur sur une face deux pièces d'inégale épaisseur. C'est pour donner plus de résistance à la joue extérieure que le tenon n'a qu'un arasement, égal à son épaisseur. Cette solution est valable lorsque l'écart entre les deux pièces est suffisant pour constituer la joue postérieure de la mortaise.
Le tenon à vif n'a pas d'arasement, il peut être limité en longueur par des épaulements
Le flottage est la partie de l'assemblage parallèle à la longueur du tenon, qui recouvre partiellement ou complètement la joue de la mortaise. Il peut être à fleur ou en saillie sur le bâti.
L'assemblage à enfourchement présente l'inconvénient d'être apparent sur les chants. Traversant toute la largeur du montant, la mortaise ne comporte pas d'épaulement.
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